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Réseaux sociaux; bénédiction et calamité pour les politiques

2 septembre 2020

Les dirigeants politiques utilisent désormais les réseaux sociaux pour communiquer. Ceux-ci ont bouleversé leur rapport aux citoyens. Interview d'un ancien responsable de la communication de l'ex-président IBK au Mali.

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Au Mali, en 2013 : un militant soutient le candidat IBK "à l'ancienne",mais désormais, les réseaux sociaux ont toute leur place dans la communication politique.
Au Mali, en 2013 : un militant soutient le candidat IBK "à l'ancienne",mais désormais, les réseaux sociaux ont toute leur place dans la communication politique.Image : Boureima Hama/AFP/Getty Images

Le compte CNSP20 sur Twitter comptait mercredi [02.09.20] 10.965 followers. Entre le 20 août et le 31 août, chaque jour, au moins un message y a été posté : des communiqués officiels, des photos liées aux activités du président du CNSP ou d’autres annonces à caractère politique. Ce compte, c’est celui de la junte qui a pris le pouvoir à Bamako : le Conseil national pour le salut du peuple malien. 


Mais déjà avant l’accession au pouvoir des militaires, l’équipe qui entourait Ibrahim Boubacar Keïta avait compris l’importance des réseaux sociaux dans la communication politique de la présidence.

Sandrine Blanchard s’est entretenue avec Tiégoum Boubèye Maïga. Jusqu'à fin 2019, il a dirigé la cellule de communication du président déchu IBK. Il souligne les avantages des réseaux sociaux mais aussi leurs inconvénients pour les responsables politiques… et commence par une anecdote personnelle. Ecoutez-le ci-contre:

 

'Les réseaux permettent l'instantanéité mais on ne maîtrise pas la calomnie' (Tiégoum Boubèye Maïga)

Par ailleurs, des sources hospitalières confirment que l'ancien président malien Ibrahim Boubacar Keïta a été admis dans une clinique privée de Bamako avec "des symptômes proches" de ceux d'une attaque cérébrale. Son état serait stable.